En tant que salarié, de nombreux statuts existent, et notamment ceux de cadre et de cadre supérieur. Les fonctions de cadre et de cadre supérieur sont complètement différentes, malgré la similarité de dénomination. On revient pour vous sur les différences entre ces deux intitulés de postes, leurs avantages, leurs inconvénients et leurs implications diverses et variées.
Plan de l'article
- Employé ou cadre : les statuts en entreprise
- Entreprise : les types de cadres en France
- Les fonctions et statuts en entreprise
- Qu’est-ce qu’un cadre supérieur ?
- Les points communs entre cadre et cadre supérieur
- Les différences entre cadre et cadre supérieur
- Statut cadre : avantages et inconvénients
- Statut cadre supérieur : avantages et inconvénients
- Quel est le salaire moyen des cadres en France ?
- Devenir cadre : entre salaire et bien-être au travail
- Salaire de cadres : les secteurs à surveiller
- Les professionnels du monde de la santé
Employé ou cadre : les statuts en entreprise
En entreprise, lorsque l’on est salarié, il est possible d’être soit employé, soit cadre. Nombreux sont les salariés à se demander s’il est intéressant de passer cadre, ou encore quelles sont les différences entre les divers statuts en entreprise.
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Un « cadre » est une définition qui a été mise en place en 1947 (convention collective du 14 mars 1947) lors de l’institution du régime de retraite complémentaire des cadres (Agirc – Association générale des institutions de retraite des cadres).
Aujourd’hui en France, être employé ou être cadre ne suppose pas du tout les mêmes implications personnelles et professionnelles. Les différences sont notoires au niveau du travail (nature, charge), du contrat de travail, de la durée de ce contrat, de la retraite mais aussi du salaire, bien évidemment.
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S’il est logique de se poser la question de l’évolution naturelle de sa carrière et de la mobilité professionnelle en interne, nombreux sont aussi ceux qui émettent quelques réticences quant au statut de cadre. Faisons le point sur les différences principales entre le statut d’employé et celui de cadre en entreprise.
La différence entre employé et cadre
Au niveau du contrat de travail, employés et cadres ne sont pas logés à la même enseigne. Certains points diffèrent : nous vous guidons sur ces quelques différences notables.
La période d’essai et le préavis
Si vous êtes employé, il est important de savoir que la période d’essai est de 2 mois maximum, renouvelable une fois. En tant que cadre, votre période d’essai peut aller jusqu’à 4 mois. Elle reste elle aussi renouvelable une fois.
Un cadre peut donc s’attendre, lors d’une prise de poste, à une période d’essai de 8 mois au total, afin de faire ses preuves. Ceci permet aux deux parties de s’assurer que les besoins et les attentes sont bien les mêmes.
En ce qui concerne le préavis, sa durée n’est pas la même selon que vous êtes employé ou cadre dans l’entreprise qui vous emploie. De manière générale, l’employé peut bénéficier d’un préavis d’un mois, en fonction de sa convention collective.
Un cadre est tenu, de manière générale également, de respecter une durée de préavis de trois mois.
Les horaires de travail
Lorsque l’on est employé au sein d’une entreprise, on est automatiquement soumis au régime des 35 heures / semaine (loi Aubry I et II), qui est la durée légale de travail. Les heures de travail effectuées en dehors de ce cadre sont en théorie comptabilisées comme heure supplémentaire. Les heures supplémentaires sont majorées et apparaissent en tant que telles sur la fiche de salaire et dans votre rémunération.
Un salarié cadre en poste, homme ou femme, est considéré comme personne travaillant sous forme de « forfait annuel ». Ce forfait peut être en jours, ou bien en heures. Il n’est donc pas du tout rare de voir que le travail d’un cadre peut impliquer des semaines de 45 heures. Dans ce cas, aucune heure n’est prise en compte en tant qu’heure majorée.
Toute heure de travail effectuée en plus par les cadres n’est donc pas comptabilisée comme heure supplémentaire. C’est un véritable choix à faire avant de décider d’une prise de poste. Les implications professionnelles sont différentes. En fonction de votre rythme de vie, de vos envies, des possibilités et des contraintes qui cadrent votre vie, devenir cadre peut être un élément positif ou, au contraire, contraignant, la charge de travail étant assez différente, tant dans le fond que sur la forme.
Le salaire de l’employé et du cadre
Bien évidemment et vous l’aurez deviné, les grilles de salaires qui régissent le statut d’employé et celui de cadre sont fondamentalement différentes. Ces grilles de salaire diffèrent non seulement en fonction de la convention collective dont dépend l’entreprise, mais aussi en fonction de l’entreprise elle-même.
Le salaire d’un cadre est plus élevé que celui d’un employé d’entreprise. Les grilles de salaire ne peuvent être les mêmes, puisque les fonctions sont différentes. Cependant, en prise de poste, un cadre ayant le même salaire but qu’un employé a de fortes chances de toucher un salaire net inférieur à celui qu’il recevait en tant qu’employé. Ceci est notamment dû au fait que les cotisations sociales sont plus élevées pour les cadres que pour les employés d’entreprise.
Pour cette raison, il est important de faire valoir les possibilités de négociation de salaire, ou tout simplement, d’être averti, en comptant sur une évolution de carrière et une revalorisation via des primes, des intéressements, etc.
La retraite et la mutuelle
De même que pour les horaires de travail, le préavis de départ, le salaire et la période d’essai, la question de la retraite et de la mutuelle se pose tout autant entre un employé et un cadre.
De ce côté-là, il faut savoir que certaines entreprises proposent une mutuelle avec couverture sociale spécifique au statut de cadre. Ces mutuelles sont en général plus avantageuses.
Pour la retraite, l’Arrco et l’Agirc ont fusionné. Le cadre paye dans tous les cas plus de cotisations qu’un employé, et cotise à ces deux régimes complémentaires. Cela dit, cette situation est bénéfique sur le long terme, puisqu’un cadre est nettement plus susceptible de toucher une pension de retraite plus élevée que celle d’un employé. Un employé d’entreprise cotise uniquement à l’Arrco.
Dans tous les cas, il est vivement conseillé de bien comprendre et connaître les tenants et les aboutissants de la convention collective qui régit l’entreprise qui vous emploie.
Qui est considéré comme cadre ?
Afin de bien resituer les bases, faisons le point sur les points qui définissent le cadre. Un cadre est un salarié d’entreprise ayant des responsabilités plus importantes. Ces responsabilités peuvent être d’ordre administratif, technique, ou un ensemble des deux.
Un cadre, contrairement à un employé, est en mesure de prendre des décisions pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise. Un cadre est aussi en capacité professionnelle totale lorsqu’il s’agit d’épauler de manière efficace les fonctions de direction de l’entreprise. C’est l’une des missions majeures qui sont attendues d’un cadre lorsqu’il passe du statut d’employé à celui de cadre.
Les salariés considérés comme cadres occupent des postes de catégorie supérieure, que ce soit dans l’entreprise ou dans son administration. Il est très fréquent qu’un cadre occupe un poste dans le management ou dans la direction.
Aujourd’hui, nous avons envie de faire particulièrement le focus sur le statut de cadre mais aussi sur le statut de cadre supérieur (« cadre sup »), pour vous aider à y voir plus clair. Suivez le guide : voici pour vous le détail des types de cadres que l’on trouve le plus souvent en France.
Entreprise : les types de cadres en France
En France, à l’heure actuelle, il existe divers types de cadres, spécifiés dans le Code du travail. Parmi eux, le cadre dirigeant, le cadre intégré et le cadre autonome.
Le cadre dirigeant
Du point de vue juridique, le cadre dirigeant est indépendant des autres statuts cadres. Le cadre dirigeant représente 5 % du nombre de cadres en France. Les rémunérations des cadres dirigeants sont les plus élevées en entreprise.
Une cadre dirigeant bénéficie d’une grande liberté d’exercice, ce qui définit son autonomie. Il possède un très haut niveau de responsabilité et doit obligatoirement faire partie de la direction de l’entreprise (dirigeant). La fonction de cadre dirigeant a été redéfinie en jurisprudence afin de clarifier ce statut.
On trouve aujourd’hui les détails sur le statut de cadre dirigeant dans l’article L. 3111-2 du Code du travail. En résumé, les spécificités des cadres dirigeants sont les suivantes :
- Des pouvoirs et des responsabilités accrus (décisions, engagements, contrats, etc.)
- Une indépendance d’emploi du temps
- Une rémunération située parmi les plus hauts niveaux de salaires
- Le cadre dirigeant est une catégorie qui n’est pas soumise au repos quotidien ou hebdomadaire, à la durée maximale de travail, aux heures supplémentaires, aux jours fériés, à la réduction de temps de travail (RTT)
- La rémunération du cadre dirigeant se fait sous forme de forfait annuel, ce qui peut être vu comme paradoxal, puisque la durée du travail d’un cadre dirigeant n’est pas prise en compte
Le cadre intégré
Un cadre intégré obéit à certaines spécificités. Celles-ci sont entièrement détaillées dans l’article L. 3121-39 du Code du travail. Un cadre intégré possède des fonctions qui font qu’il suit les horaires de travail d’une équipe, d’un atelier ou d’un service.
Le cadre intégré est appelé « intégré » du fait de son intégration à son équipe et de sa présence. Ce type de cadre est soumis à la contrainte horaire définie pour l’équipe, le service ou l’atelier auxquels il est rattaché.
Du fait de son intégration, le cadre intégré suit :
- Les réglementations relatives au repos quotidien et hebdomadaire
- Les réglementations relatives à la durée maximale du travail (par jour et par semaine)
- Les réglementations relatives aux heures supplémentaires – ceci est une exception à la « règle », qui vient aussi de certaines idées reçues, générales et non spécifiques
- Les réglementations relatives aux jours fériés
- Les réglementations relatives à la réduction du temps de travail (RTT)
Les cadres intégrés peuvent être eux aussi rémunérés sous forme de forfait – sans obligation, toutefois.
Le cadre autonome
Le cadre autonome est le troisième type de cadre mentionné dans le Code du travail, dans l’article L. 3121-38. Ce statut ne fait pas l’unanimité, notamment concernant sa dénomination.
Le cadre autonome suit les spécificités suivantes dans ses fonctions :
- Il n’est pas amené à suivre une contrainte horaire en lien avec une équipe, un atelier ou un service
- Le cadre autonome ne jouit pas totalement de sa liberté en termes d’emploi du temps
- La polémique tournant autour de l’autonomie du cadre autonome les amène à être surnommés les « ni-ni » : les cadres autonomes ne sont ni intégrés, ni dirigeants
- Les cadres autonomes sont aussi appelés « cadres intermédiaires«
- Le cadre autonome est soumis au repos quotidien et hebdomadaire, à la durée maximale de travail (par jour et par semaine), aux heures supplémentaires, aux jours fériés et aux RTT (réduction du temps de travail)
La rémunération d’un cadre autonome est prévue dans le cadre d’un forfait, qui peut se présenter :
- Sous forme de forfait heures, en base annuelle, mensuelle ou hebdomadaire
- Sous forme de forfait jours, souvent en base annuelle
Points communs entre cadre dirigeant, intégré et autonome
Ces trois types de cadres spécifiés dans le Code du travail français ont des points communs qu’il est important de souligner.
Ces 3 catégories de cadres font partie des salariés d’une entreprise qui cotisent auprès d’une caisse de retraite complémentaire des cadres (Agirc), tout en cotisant aussi auprès de l’Arrco. L’Arrco est la caisse de retraite complémentaire d’ordinaire réservée aux non-cadres. Cette cotisation se fait jusqu’à concurrence de la tranche A.
Une entreprise se doit de cotiser à l’assurance-décès des cadres, à un taux de 1,5 % (sur la tranche A du salaire).
Si vous êtes non-cadre, avant de passer cadre, que ce soit cadre intégré ou cadre autonome, il est primordial de se poser les bonnes questions et de connaître les particularités de chaque catégorie de cadre.
Les fonctions et statuts en entreprise
Au-delà des trois catégories légales de cadres définies par la loi et dans le Code du travail français, il existe d’autres types de cadres, plus officieux.
Ces statuts hiérarchisés en-dessous du cadre dirigeant définissent avant tout :
- Des fonctions
- Des définitions de postes
- Des champs de responsabilités
Il faut savoir que, contrairement aux idées reçues, un cadre n’encadre pas forcément une équipe. Ce statut est une particularité française que l’on ne retrouve pas dans d’autres pays, où le terme de « manager » sera largement employé.
Ces statuts ne sont pas un repère légal et juridique. Nous vous présentons les diverses typologies de métiers et de profils que vous pouvez fréquemment retrouver en France, en entreprise.
Le cadre supérieur
Le statut de cadre supérieur est aussi connu sous le nom de « cadre sup », familièrement. Le cadre supérieur encadre des cadres et uniquement des cadres. On peut comparer les cadres supérieurs à des cadres ou managers de haut niveau. Ils possèdent une qualification élevée.
Le cadre supérieur évolue fréquemment dans un environnement international, avec des hautes responsabilités, notamment dans la représentation de l’entreprise. Des obligations de résultats sont attendues. Les cadres supérieurs travaillent avant tout pour favoriser la performance de l’entreprise. Celle-ci peut d’ailleurs les intéresser (part variable, stock options, etc.)
Les cadres supérieurs sont des cadres qui sont de grands leaders, dotés d’une forte autonomie professionnelle, au sein de leurs fonctions.
L’expert
Un expert est un type de cadre qui peut être assimilé à un « intrapreneur ». Un expert peut ainsi alterner son statut et être salarié ou prestataire. On entend beaucoup parler des experts ces dernières années dans le monde de l’entreprise.
Le niveau de rémunération des experts est plus élevé que celui d’un employé non-cadre. Leurs compétences sont recherchées et les employeurs les ciblent en fonction de leurs besoins. Étant donné leur expertise, les cadres experts évoluent au gré de leurs envies et de leurs missions, de manière plus ou moins autonome. Ils sont rarement rattachés à une seule entreprise mais proposent leurs compétences d’une autre manière que par l’unique salariat.
Le manager
Un manager est une sorte de cadre intermédiaire. Dans le jargon de l’entreprise, vous entendrez aussi parler de « middle manager ». Ces managers supervisent, sont à proximité de leur équipe. L’Apec estime que parmi les cadres, les managers représentent un effectif d’environ un quart.
Avant de devenir cadre, on passe d’abord par le statut intermédiaire de manager. Si le poste et les responsabilités sont viables et cohérents, alors le salarié peut monter en compétences et accéder à un statut plus élevé. Aujourd’hui, de nombreux salariés souhaitent devenir manager lorsque l’opportunité se présente.
Cela dit, les compétences requises exigent parfois des formations, ou des prédispositions. Être manager demande certaines qualités qui seront ensuite récompensées par une rémunération plus élevée. Le processus inverse n’est pas forcément le plus adapté en termes de cohérence managériale.
Le chef de projet
En-dessous du manager, dans les grandes entreprises ou les groupes, on retrouve le statut de chef de projet. Ce statut technique implique déjà certaines responsabilités et des compétences acquises en tant qu’employé non-cadre.
Un chef de projet a le rôle essentiel de pilotage de projet. Il est demandé aux chefs de projets de gérer une relation client, intervenant, prestataire ou consultant. Les cadres qui commencent par le statut de chef de projet n’ont pas forcément de responsabilités managériales vis-à-vis d’une équipe.
Ces missions se développent au fur et à mesure de leur poste et de leur expérience, en fonction aussi de leur motivation et des objectifs de chacun. On estime aujourd’hui que 2/3 des cadres se disant « chef de projet » pilotent des équipes sur les projets sans toutefois intervenir pour manager chaque élément de l’équipe de projet.
Le cadre technique
Un cadre technique est un salarié embauché pour ses compétences particulièrement pointues sur un sujet. Son parcours d’études justifie son poste de cadre technique et c’est souvent en études d’ingénieur que ce type de personne est formé. Il est rare que les cadres techniques aient à diriger des équipes. Les missions qui leur sont demandées sont plutôt de l’ordre des interventions chez des clients divers et variés.
Les études des cadres techniques sont très spécialisées et en fonction de la rareté de leur spécialité, leur rémunération est adaptable elle aussi. On trouve souvent le cadre technique dans le milieu des entreprises de services du numérique. Ils peuvent être envoyés en missions plus ou moins longues chez des clients de leur entreprise-mère, en tant que prestataire.
Une fois les missions accomplies, de nouveaux objectifs leur sont attribués, à réaliser à distance ou directement auprès du client ayant fait appel à ces services du numérique.
Le cadre fonctionnel
Un autre statut technique de cadre est celui de cadre fonctionnel. Ces cadres exercent souvent des fonctions support. On les retrouve ainsi dans des domaines aussi variés et divers que les ressources humaines, la communication, ou encore le contrôle de gestion.
Ce sont des responsabilités très hautes qu’exercent les cadres fonctionnels, ce qui justifie leur rémunération. Dans une petite entreprise, les fonctions de management seront inexistantes, alors qu’elles peuvent être présentes et requises au sein d’une structure de plus grande envergure. Ainsi, un cadre fonctionnel spécialisé dans le secteur des ressources humaines peut tout à fait manager une équipe.
Le cadre commercial
Parmi les cadres, le cadre commercial est celui dont la qualification est la moins exigeante. Un cadre commercial est une sorte d’expert en son domaine. Il exerce des missions complexes, techniques, souvent dans le domaine de l’ingénierie commerciale.
Un cadre commercial est souvent amené à être en déplacement pour les besoins de son entreprise. Les ventes effectuées sont souvent récompensées de manière proportionnelle. Ce type de critère peut être un véritable attrait au métier, si le cadre commercial dispose des compétences nécessaires à la persuasion. La performance est l’un des éléments-clés qui poussent les commerciaux à passer cadre commercial.
Assimilé cadre : qu’est-ce que c’est ?
Enfin, certains cadres travaillent en réalité en horaires fixes. Leurs missions sont assimilées à celles des cadres mais la forme de leur poste est différente. Quant aux cotisations pour la future pension de retraite, elle se fait comme pour les cadres, sur les traditionnels régimes complémentaires (maintenant unifiés sous la forme Arrco-Agirc).
Aujourd’hui en France, il n’est pas rare que de nombreux agents de maîtrise ou des techniciens soient assimilés cadres, en travaillant à horaires fixes pour leur entreprise.
Qu’est-ce qu’un cadre supérieur ?
Maintenant que vous connaissez toutes les typologies existantes de cadres ainsi que les trois catégories légales et officielles de ce statut, revenons au cadre supérieur. Afin de bien situer le cadre supérieur, il est important de bien le différencier du cadre et du cadre moyen.
La notion de « cadre supérieur » implique que le salarié concerné est cadre, mais qu’il a des missions et des responsabilités supérieures à celles d’un cadre ou d’un cadre moyen.
Ce que l’on appelle un « cadre supérieur » aujourd’hui est en réalité une dénomination légèrement arbitraire qui n’a rien de légal. En effet, les trois catégories officielles et acceptées de cadres sont :
- Le cadre dirigeant
- Les cadre intégré
- Le cadre autonome
Toutes les autres distinctions sont donc élaborées par les entreprises elles-mêmes afin de donner une idée des responsabilités, du salaire, des horaires de travail, du rythme, des avantages mais aussi des inconvénients du poste.
Techniquement, on peut accepter que la notion de cadre supérieur corresponde à :
« Employé exerçant des fonctions d’encadrement et ayant une grande autonomie dans ses décisions »
Toutefois, cette définition a souvent été entièrement relative à ce que l’entreprise mettra derrière ces mots. Les missions, les responsabilités, la teneur de l’encadrement, l’importance de celui-ci et l’autonomie allouée peuvent varier d’une entreprise à une autre.
Aujourd’hui, de nombreux salariés sont désireux de connaître les différences et les points communs entre cadre et cadre supérieur. Dans les faits, il appartient entièrement à l’entreprise qui propose le poste de définir les missions et les diverses responsabilités du cadre ou du cadre supérieur.
Cadre supérieur : la définition de la Cour de cassation
Depuis 2012, la notion de cadre supérieur a été redéfinie par la chambre sociale de la Cour de cassation :
- Indépendance et flexibilité dans l’organisation de l’emploi du temps
- Prise de décision dans une relative autonomie
- Rémunération globale élevée
- Appartenance effective à une organe de direction
Les points communs entre cadre et cadre supérieur
- Le cadre et le cadre supérieur sont tous les deux cadres d’entreprise
- Le cadre et le cadre supérieur se situent tous les deux dans les échelons supérieurs de l’entreprise
- Un cadre supérieur et un cadre sont tous deux en lice dans une hiérarchie présente au sein de l’entreprise (au-dessus des agents d’exécution, des ouvriers, etc.)
- Le cadre et le cadre supérieur prennent tous deux des décisions de haute importance pour l’entreprise (commandement, initiative, etc.)
- Le cadre et le cadre supérieur cotisent tous deux aux deux régimes de retraite complémentaire Agirc-Arrco
- La rémunération du cadre et celle du cadre supérieur sont chacune plus élevées que celles des employés non-cadres
- Le cadre et le cadre supérieur jouissent tous deux d’une certaine forme d’autonomie
- Le cadre et le cadre supérieur ont tous deux la possibilité, en fonction des spécificités du poste, d’encadrer une équipe
- Le cadre et le cadre supérieur ont la possibilité de participer à la direction de l’entreprise, ce qui dans les faits n’est pas systématiquement vérifié, surtout en ce qui concerne le cadre moyen
- Le cadre et le cadre supérieur organisent tous deux leur temps de manière libre
- Le cadre et le cadre supérieur ne comptabilisent pas leurs heures supplémentaires
- Le cadre et le cadre supérieur n’ont pas d’horaires de travail fixes
Les différences entre cadre et cadre supérieur
- D’un point de vue légal, ce qui différencie le cadre du cadre supérieur est l’arrêt du 31 janvier 2012
- Dans les faits, l’entreprise propose des missions à plus hautes responsabilités à un cadre supérieur
- Un cadre (cadre ordinaire) a en général un sentiment d’appartenance à l’entreprise qui est beaucoup moins fort que le cadre supérieur
- Le cadre et le cadre supérieur n’ont pas le même temps de travail
- Le cadre supérieur est fortement susceptible, selon la hiérarchie et l’organisation de l’entreprise, d’encadrer des cadres ordinaires
- La rémunération du cadre supérieur sera plus élevée que celle du cadre ordinaire
- Le cadre et le cadre supérieur ne dépendent pas tous deux de la convention collective à laquelle est soumise leur entreprise
- Un cadre technique se réfère à sa convention collective pour ses droits, chose que le cadre supérieur ne peut faire
- Le cadre supérieur peut partager l’autorité de l’employeur, chose que le cadre ne peut faire
Statut cadre : avantages et inconvénients
Le statut cadre fait parler de lui. S’il a été instauré après guerre, il englobe tellement d’implications qu’il est difficile de s’y retrouver. Alors, entre cadre et cadre supérieur, quel choix faire ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ces deux « statuts » ?
Les avantages du statut cadre
Un cadre bénéficie dans tous les cas des dispositions légales qui touchent à la durée du travail. Sa convention collective le protège. Le cadre effectue ainsi un maximum de dix heures de travail par jour et 48 heures hebdomadaires, en comptant le repos dominical.
Le statut cadre offre une rémunération bien plus intéressante, sur le long terme, que celle d’un employé d’entreprise. Les responsabilités peuvent être motivantes ainsi que le salaire.
Le grand avantage du statut cadre est qu’il peut être extrêmement motivant pour tout employé carriériste dont la vocation est de prendre des responsabilités dans ses missions.
En tant que cadre, la durée de préavis en cas de démission vous permet de boucler vos dossiers, la période étant de 3 mois. Là encore, tout dépend du contexte de la démission, et 3 mois peuvent sembler longs.
La durée de la période d’essai d’un cadre est de 4 mois renouvelable une fois, ce qui porte à 8 mois la durée maximale de la période d’essai. Une valeur à mettre en regard avec ce que dégage l’entreprise dans laquelle vous souhaitez postuler. Huit mois permettent de se faire une bonne idée du poste et des missions, des deux côtés.
Les inconvénients du statut cadre
Aujourd’hui, une prise de poste en tant que cadre ne fait plus autant rêver qu’avant, nous sommes bien obligés de nous rendre à l’évidence. Les motivations ne sont plus les mêmes, les générations changent et évoluent avec leurs ambitions légitimes.
Ainsi, ce qui pouvait être perçu comme les avantages du statut cadre peut aussi être perçu comme de lourds inconvénients de nos jours. Selon le type d’entreprise, les fonctions, les missions, le domaine ou encore votre tempérament et votre culture, le choix devra se faire sur vos besoins.
La transition du statut de non-cadre à cadre peut être rude si le salaire n’est pas bien négocié en amont. Les cotisations sociales sont notamment au cœur du débat. Libre à chacun de choisir ses contraintes de vie, qui sont de vrais choix. Le statut de cadre supérieur, lui, implique encore d’autres avantages et contraintes.
Par ailleurs, il est bon de rappeler qu’un cadre :
- Ne bénéficie pas de RTT
- Paye plus de cotisations
- Ne compte pas ses heures de travail
- N’a pas droit à des heures supplémentaires majorées
- A un prévis de 3 mois, ce qui selon les cas peut être un inconvénient
- A une période d’essai de 4 mois renouvelable une fois : un avantage comme un inconvénient.
Statut cadre supérieur : avantages et inconvénients
Si vous hésitez entre deux postes et que vous ne savez plus comment faire votre choix, entre cadre et cadre supérieur, cette liste devrait vous aider.
Les avantages du statut cadre supérieur
Les cadres supérieurs bénéficient des jours fériés légaux et des congés pour événements familiaux. Un cadre supérieur a évidemment accès à des congés payés.
Dans certains cas, il peut être fortement avantageux de passer cadre supérieur afin d’avoir accès à un compte épargne temps.
Le salaire d’un cadre supérieur est… supérieur, techniquement, à celui d’un cadre. L’encadrement peut être motivant, selon votre profil et votre vocation.
Les inconvénients du statut cadre supérieur
Le cadre supérieur ne dépend pas de la convention collective de l’entreprise. Il est en quelque sorte exclu de ce champ d’application. Ceci implique que son temps de travail n’est pas limité.
La flexibilité de ses horaires de travail peut être extrêmement variable en fonction des besoins de l’entreprise.
Le cadre supérieur n’a pas d’horaires. Il n’a pas accès à une réduction du temps de travail (RTT). Il n’a aucune durée maximale de travail, hebdomadaire ou mensuelle. Le cadre supérieur peut travailler le dimanche, puisqu’il se situe hors convention collective. Aucune heure supplémentaire ne peut être prise en compte et majorée.
L’encadrement des cadres est une spécificité du statut de cadre supérieur qui ne doit pas être prise à la légère. Ces missions impliquent de grandes et lourdes responsabilités au cœur de l’entreprise et doivent être menées avec sérieux. En fonction du contexte, cet encadrement peut être une contrainte ou un avantage.
Quel est le salaire moyen des cadres en France ?
Combien gagnent les cadres en France aujourd’hui ? Entre les cadres, les cadres supérieurs et les employés, les salaires ne sont évidemment pas les mêmes. Ce salaire varie en fonction du secteur d’activités, de l’âge et de l’expérience.
En l’espace de 40 ans, le nombre de cadres a triplé en France. Ils représentent aujourd’hui 15 % de la population active.
L’Apec, après étude, estime que le salaire moyen d’un cadre en poste s’élève à 57 000 euros brut annuels, en comptant le salaire fixe et la part variable. Il est à noter que la part variable peut représenter jusqu’à 25 % de la rémunération annuelle brute totale d’un cadre. Pour les cadres commerciaux, cette part variable peut aller jusqu’à la moitié de la rémunération globale.
Le salaire médian des cadres augmente d’année en année, avec régularité (source : Expectra). Par ailleurs, notons que les cotisations d’un cadre représentent 25 % de leur salaire brut. Les cadres de moins de 30 ans seraient ceux qui bénéficient des salaires les plus élevés, avec une nuance à faire, en fonction de l’expérience.
Si l’on parle de salaire médian des cadres, celui-ci s’élèverait à 50 K par an brut annuels (source : baromètre 2020 Apec).
Le salaire moyen d’un cadre supérieur en France
On sait que les cadres supérieurs ont un salaire plus élevé que les cadres. Les grilles de salaires sont établies au cas par cas, par les entreprises, en fonction du secteur d’activités, de l’expérience et de l’âge du salarié. Les responsabilités en jeu sont un critère différenciant pour les salaires des cadres supérieurs. La région dans laquelle le poste de cadre supérieur est pris est également un critère qui pèse dans la balance (source : Glassdoor).
On estime que le salaire de base moyen d’un cadre supérieur se situe autour de 80 K par an. Un salaire bas de cadre supérieur se situe autour de 43 K par an, tandis que le salaire élevé d’un cadre supérieur peut aller jusqu’à 122 K par an.
Devenir cadre : entre salaire et bien-être au travail
Aujourd’hui, devenir cadre et accéder à ce statut n’a pas la même image qu’il y a une trentaine d’années. La question de l’équilibre de vie est toujours au centre des décisions de chaque personne salariée.
Entre avantages et contraintes, les choix peuvent parfois être difficiles à faire. Les motivations professionnelles et personnelles poussent souvent les employés à vouloir gravir l’échelle sociale en prenant des postes de cadres.
Entre salaire intéressant et horaires de travail, certains avantages peuvent être perçus comme des inconvénients et inversement. Avant de postuler à un emploi en tant que cadre, il convient donc de se poser les bonnes questions, pour être sûr que vos choix répondent tant à vos besoins qu’à ceux de l’entreprise.
Cadre : un statut amené à évoluer
Dans une ère où le bien-être au travail est au cœur du débat, où l’on parle aussi de burn-out et de bore-out, le statut de cadre n’est certainement pas exempt de tels questionnements (heures de travail, repos, RTT, etc.)
Si vous êtes certain de vouloir accéder au statut de cadre, alors il est fortement conseillé de développer un talent de négociation, afin de rester gagnant dans la transition salariale. Les cotisations d’un cadre étant plus élevées, cette transition peut vous amener à vous situer dans un entre-deux inconfortable – sans compter le critère de l’imposition sur le revenu.
Être cadre : motivation ou frustration ?
Aujourd’hui, la rémunération des cadres ou des cadres supérieurs peut être à la fois source de motivation et de frustration. C’est en effet un calcul à faire, tant sur le plan financier que sur les efforts fournis, et la reconnaissance attendue.
La tendance des salaires est à la hausse, mais malgré cela, de nombreux salariés estiment que leur salaire n’est pas à la hauteur des efforts fournis. C’est le cas de 60 % des cadres, une donnée qui n’est pas négligeable.
Selon une étude Cadremploi 2019, on sait que 76 % des cadres prennent leur poste avant 9 heures du matin. On sait aussi que 60 % d’entre eux considèrent qu’ils sacrifient leurs vacances et leurs week-ends pour leur travail. Par ailleurs, cette étude a mis en lumière le fait qu’un cadre sur trois effectue 62 heures de travail par semaine.
Un besoin de reconnaissance de la part des cadres
C’est ainsi que 6 salariés sur 10 souhaitent une augmentation de leur salaire. Certains cadres sont difficilement fidélisables (hausse de l’intérim et du consulting), selon leur secteur d’activités et leurs spécificités, ce qui rend la tâche complexe pour les entreprises.
La motivation des salariés étant le nerf de la guerre, les modèles sont en train d’être repensés afin de rééquilibrer la balance. Derrière le mot « motivation » se cache bien sûr l’élément financier, mais aussi et de plus en plus, le critère de la satisfaction et d’un minimum élargi de compatibilité avec la vie personnelle.
Un salarié découragé et non motivé, qui se situe dans la frustration et dans le manque de reconnaissance, sera un salarié impacté et en manque de confiance. En tant que cadre, votre salarié doit pouvoir garder sa confiance en lui afin de faire grandir à la fois ses aspirations mais aussi celles de l’entreprise à laquelle il offre ses compétences spécifiques.
Entreprises : créer un équilibre professionnel mutuel
On note en France une nette hausse des missions d’intérims réservées aux cadres. Les entreprises peinent en effet à recruter sur le long terme, tant les inconvénients du statut de cadre pèsent dans la balance. De nombreux cadres préfèrent l’intérim et l’inconfort de la recherche épisodique d’emploi à la stabilité d’un métier en interne, avec les nombreuses contraintes que l’on connaît sur le statut cadre.
Les entreprises, pour garder des profils intéressants et à leur avantage, ont donc tout intérêt à jongler avec la tendance tout en prenant en compte leurs besoins et ceux des nouvelles générations de salariés. La fidélisation d’un salarié – employé, cadre ou cadre supérieur – se fait autant par la reconnaissance financière que par les ajustements et la prise en compte de nouveaux critères.
Si de nombreuses entreprises font le pari de « laisser la porte ouverte » à ceux qui ne sont pas en accord avec une certaine politique de salaires jugés trop bas pour les efforts fournis, la stratégie s’avère bancale sur le long terme, avec une fuite des cerveaux et des talents prometteurs.
On constate ainsi un turnover plus important au sein des entreprises. Si ceci s’appliquait majoritairement aux employés, la tendance touche maintenant les cadres voire les cadres supérieurs. Une évolution qui pose question quant à l’image d’une entreprise et les valeurs qu’elle souhaite mettre en avant, pour se développer tout en solidifiant sa base, sa force, son moteur : les salariés.
Cadres insatisfaits : l’intérim en hausse
Aujourd’hui, les offres d’emploi destinées aux cadres augmentent de façon vertigineuse. Ceci est un constat qui a été fait en dehors de tout critère de localisation géographique ou de secteur d’activités. Que ce soit en province ou dans la capitale, la demande en cadres est forte mais le constat est sans appel. Il est difficile de recruter des profils de cadres qui correspondent réellement à des missions proposées. La rémunération est le point de réflexion, par rapport à un investissement personnel (trop) important.
Les entreprises font donc de plus en plus appel à des agences d’intérim pour parvenir à trouver des profils de consultants et intérimaires en missions régulières. Une stratégie qui exige de créer de la ressource, de trouver le temps, afin d’accéder aux bons profils et de rendre attractives les missions.
De nombreux salariés expérimentés sont disponibles sur le marché de l’emploi, en attente de que l’on pourrait appeler une « relation professionnelle épanouie« . Les entreprises sont donc vivement appelées à revoir leur copie en termes de fonctionnement traditionnel de recrutement et de hiérarchisation au sein de l’entreprise.
Les cadres et le management pyramidal
Les cadres et les cadres supérieurs sont aussi le reflet d’une structure pyramidale traditionnelle de l’entreprise française. Les entreprises d’aujourd’hui ont tout à gagner en revoyant leur fonctionnement, afin de rendre attrayants les postes.
On parle beaucoup de management horizontal, dans un processus collaboratif et matriciel. Ces nouvelles méthodes sont aujourd’hui plébiscitées afin de rendre l’expérience en entreprise plus motivante. Ne nous détrompons pas, toutefois : le salaire est une donnée à ne pas négliger si en tant qu’entreprise vous souhaitez garder vos talents et les faire évoluer.
La hiérarchie verticale a peut-être fait son temps et les cadres ne sont plus dupes de cet aspect sacrificiel du travail, dans une relation qui malheureusement va souvent à sens unique, dans l’intérêt de l’entreprise. Les cadres veulent mieux, et plus, et c’est tout à leur honneur, si l’on parle de véritable « bonheur au travail ».
Tout n’est bien sûr pas à remettre en cause concernant la structure pyramidale des entreprises françaises. Un entre-deux est possible et les évolutions des métiers encouragent de nouvelles pratiques managériales. Avec une meilleure communication interne, une rémunération adaptée et une répartition juste des tâches, l’ensemble de l’entreprise est gagnant, sur une base équitable.
Salaire de cadres : les secteurs à surveiller
Les salaires des cadres évoluent en fonction des secteurs d’activités. De manière générale, les rémunérations des cadres augmentent, tous secteurs confondus, et ce, chaque année.
Ceci s’explique notamment par le fort développement des entreprises du secteur des Technologies de l’information (IT). En croissance au cœur d’un monde guidé par les nouvelles technologies et la digitalisation des entreprises, ce secteur est porteur et recruteur. Le besoin en cadres suit naturellement cette courbe de croissance et cet engouement, ce qui explique la recherche de profils adaptés à ces nouveaux métiers.
Le secteur des assurances se détache du lot, avec une légère baisse dans les rémunérations des cadres. Quant aux cadres commerciaux, eux, se situent aussi dans une courbe descendante de rémunération.
Vous souhaitez passer cadre ? Nous vous conseillons de peser le pour et le contre de vos besoins et de vos attentes. Une évaluation juste des implications du statut de cadre et du statut de cadre supérieur est primordiale. Ceci permet de pérenniser un poste mais aussi des affinités professionnelles bénéfiques à l’entreprise et au salarié. À vous de jouer !
Les professionnels du monde de la santé
Salarié ou indépendant, il faut connaître les tenants et aboutissants de sa situation, de sa fonction, de sa position dans l’entreprise, c’est-à-dire aussi bien ses droits que ses obligations. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut appréhender sereinement son travail au quotidien. Le secteur professionnel médical est particulier, parce qu’il est d’abord à part, dans la société française, mais aussi parce qu’il a ses propres codes, bien à lui. Alors lorsque l’on cherche un emploi dans ce domaine, qu’il s’agisse d’être un agent hospitalier ou un infirmier indépendant, il est conseillé d’en passer par des spécialistes, qui connaissent bien le secteur, à l’instar de Vauban, le cabinet de recrutement spécialiste du secteur de la santé qui trouve et propose des offres variées. En faisant appel à ces experts de l’emploi dans le monde de la santé, on peut facilement dénicher un poste intéressant, dans lequel on fera profiter les autres de son savoir-faire, quel qu’il soit. Les métiers de la santé sont particuliers, chacun ayant son domaine de prédilection et ses compétences précises à faire valoir. C’est la raison pour laquelle tout le monde ne peut pas occuper tous les postes, et qu’il faut des experts pour place les professionnels au bon endroit.